Chaque année, la journée mondiale de l’environnement est célébrée le 5 Juin. Le thème de cette année est « La pollution de l’air », devenue désormais un problème mondial majeur.
Chaque Journée mondiale de l’environnement est organisée autour d’un thème qui attire l’attention sur une préoccupation environnementale particulièrement urgente. Choisi par la Chine en tant qu’hôte des célébrations de la Journée pour 2019, le thème de cette année nous invite tous à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique que nous produisons (et respirons !) et donc de contrecarrer sa contribution au réchauffement de la planète et ses effets sur notre santé.
Il est indispensable de comprendre les différents types de polluants et leur incidence sur la santé et l’environnement afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air. Neuf personnes sur dix dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la santé. Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales.
Tout d’abord l’agriculture : L’agriculture a deux sources principales de pollution atmosphérique: le bétail, qui produit du méthane et de l’ammoniac, et la combustion des déchets agricoles. Environ 24% de tous les gaz à effet de serre émis dans le monde proviennent de l’agriculture, de la foresterie et d’autres utilisations des sols.
Ensuite les activités domestiques : En utilisant des produits phytosanitaires, des peintures, des produits ménagers, et même en cuisinant nous émettons tous des polluants atmosphériques. En effet, la principale source de pollution atmosphérique domestique est la combustion à l’intérieur de combustibles fossiles, de bois et d’autres combustibles à base de biomasse pour cuisiner, chauffer et éclairer les maisons. Environ 3,8 millions de décès prématurés sont causés chaque année par la pollution de l’air intérieur, la grande majorité d’entre eux dans les pays en développement.
Les installations industrielles : Dans de nombreux pays, la production d’énergie est l’une des principales sources de pollution atmosphérique. Les centrales électriques au charbon y contribuent largement, tandis que les générateurs diesel sont une préoccupation croissante dans les zones hors réseau.
Les transports : Le secteur mondial des transports représente environ un quart des émissions de dioxyde de carbone liées à l’énergie et cette proportion ne fait qu’augmenter. Les émissions des transports ont été associées à près de 400.000 décès prématurés.
Les déchets : La combustion des déchets à ciel ouvert et les déchets organiques dans les décharges rejettent dans l’atmosphère des dioxines, des furannes, du méthane et du carbone noir nocifs. À l’échelle mondiale, environ 40% des déchets sont brûlés à ciel ouvert.
Les autres sources : Toute la pollution atmosphérique ne provient pas de l’activité humaine. Les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière et autres processus naturels posent également des problèmes. Les tempêtes de sable et de poussière sont particulièrement préoccupantes.
Source : Organisation des Nations Unies