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Le continent africain fait face à deux enjeux pour mener son développement de manière durable : d’un côté, s’industrialiser pour consolider ses économies et générer des emplois ; de l’autre, protéger son environnement, une de ses principales richesses et bien commun de l’humanité. Ces deux objectifs peuvent malheureusement se révéler contradictoires. En cela, le dernier rapport de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) sur les opportunités d’une « industrialisation verte » pour le continent, peut apporter de nombreuses sources d’espoir.
Comment transformer les modes de production africains tout en créant des infrastructures assurant approvisionnements en eau, en énergies et en produits alimentaires ? C’est la question que se posent plusieurs pays du continent.
Pour la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), le retard de l’Afrique dans le processus d’industrialisation ne doit plus être considéré comme une tare mais comme un atout. C’est ce que cette Commission souligne dans l’édition 2016 de son rapport économique sur le continent africain. Elle plaide en faveur d’une « croissance verte et inclusive » passant par une industrialisation écologique. Une industrialisation à l’ère du troisième millénaire ne peut en effet plus se permettre les erreurs de celles entamées au XIXème siècle. L’objectif de nombreux chefs d’Etat en réponse : promouvoir une économie à faible intensité de carbone et industrialiser sans nuire à l’environnement.
Les auteurs du rapport de l’ONU prônent un affranchissement par rapport à « la dépendance à l’égard des combustibles fossiles » et le recours aux ressources abondantes en énergies renouvelables encore peu exploitées.
Le secteur industriel représente seulement 11 % en moyenne du PIB des économies africaines, qui reposent sur l’agriculture et sont de plus en plus tournées vers les services et l’économie immatérielle. En l’absence d’autres modèles, l’industrialisation reste cependant jugée nécessaire par les économistes pour transformer ces économies et leur société et pour éradiquer la pauvreté… Mais il n’est nullement nécessaire de reproduire le modèle de développement des pays occidentaux pour atteindre une croissance socialement bénéfique. La CEA préconise ainsi de « brûler les étapes » pour viser une industrialisation verte. « Nous ne pouvons reproduire les erreurs que les pays développés ont commises dans leur processus d’industrialisation », selon Fatima Denton, la directrice de la division des initiatives spéciales de la CEA. Le rapport préconise d’investir dans des infrastructures respectueuses de l’environnement et de promouvoir des villes « durables ».
La CEA identifie quatre principaux axes d’actions : mettre fin aux subventions aux activités polluantes, inclure des normes environnementales dans les réglementations nationales, « verdir » les infrastructures publiques et lancer un processus de découplage entre croissance économique et consommation de matières premières et d’énergies fossiles.
Pour cela, « les pouvoirs publics vont devoir jouer le premier rôle dans l’élaboration de ce programme, avec une direction au plus haut niveau et un cadre stratégique clair, crédible et cohérent », insiste le rapport. « Il faudra plus que de légers changements dans les politiques, l’investissement, l’affectation des ressources et le régime général des incitations », est-il ajouté, « un changement radical est requis, non seulement dans les visions et les stratégies présentées par les gouvernements, mais aussi dans la qualité des partenariats proposés au secteur privé, à petite comme à grande échelle. La démarche doit être systémique, transcendant les secteurs, les parties prenantes et les échelles, afin que les principaux moteurs du changement puissent ouvrir la voie d’une croissance sobre en carbone.
Le continent peut compter sur de bons modèles, dont certains sont d’ailleurs déjà suivis en Afrique, ainsi que sur des sources d’inspiration et d’orientations pratiques. L’industrialisation verte nécessite aussi « un investissement continu dans les compétences, les réseaux et les institutions de savoir, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation, des capacités d’innovation, des connections avec le monde des affaires, et des technologies de l’information et des communications », insistent les auteurs du rapport.
Des exemples existent et inspirent. Au Mozambique, le Roadmap For A Green Economy a été fondé sur l’utilisation rationnelle et la sauvegarde du capital naturel du pays, par exemple. En Zambie, l’Inclusive Green Growth Strategy correspond à cette même démarche globale et soutenue par les pouvoir publics. La Namibie s’est lancée dans une réforme des subventions aux carburants ; le Kenya également, via la promotion des transports publics. Le principe de « verdissement » des infrastructures publiques a inspiré en Afrique du Sud un programme de travaux publics et la mise en place d’un programme municipal de protection environnementale dans la ville de Durban, depuis 2004. En Tanzanie et au Zimbabwe, on trouve des illustrations de cette stratégie dans les « centres nationaux de production propre » ; en Ouganda dans l’industrie du cuir ; au Ghana au sein de la chaîne de valorisation du bois ; en Côte d’Ivoire et au Nigeria dans l’agro-industrie, etc.
Pour le siteThe Conversation, l’enseignant chercheur à l’université de Rouen Adam Abdou Hassan, membre de l’Institut de recherche et d’enseignement sur la paix en Afrique (Thinking Africa), a également souligné le rôle de la mise en œuvre de projets comme les centrales hydroélectriques d’Inga III en République démocratique du Congo, de Mphanda Nkuwa au Mozambique ou de Sambagalou au Sénégal. Il cite aussi le Malawi qui mise sur le biocarburant, le Maroc et le Rwanda qui investissement dans l’énergie solaire, le Kenya, dans l’énergie géothermique, et d’autres exemples. Selon lui, « le dessein d’une ‘industrialisation verte’ peut constituer un socle de la ‘renaissance africaine’ et même offrir la chance d’une consolidation d’une idéologie politique africaine, le fédéralisme. La mise en commun de projets – hydroélectriques, routiers, villes ‘intelligentes’… – illustrant les premières réalisations concrètes de la future fédération ». Un appel qui mérite de toute évidence d’être entendu.