Le plastique, c’est très pratique : pour les emballages, pour transporter des denrées alimentaires, contenir des boissons… Pourtant une fois utilisés, ces plastiques posent d’énormes problèmes environnementaux et sanitaires. Au Cameroun, l’entreprise Namé Recycling propose de recycler les déchets plastiques et de leur trouver des débouchés industriels.
Les villes africaines sont inondées par les déchets plastiques. Aujourd’hui, on estime que moins de 20% ces déchets sont recyclés : la grande majorité finit au mieux en décharge, sinon dans les rues et les cours d’eau. Les déchets plastiques constituent alors une source majeure de pollution. Pourtant, le plastique est une ressource de valeur pouvant être recyclé pour la production de nouveaux matériaux.
Namé Recycling offre une solution pour les déchets plastiques, opérant comme une entreprise rentable et durable et générant un large impact environnemental et social. L’entreprise intervient dès la collecte avec des points permanents dans les grandes villes du Cameroun (Douala, Yaoundé, Limbe et Bafoussam). Puis elle achemine les déchets vers ses unités de traitement, situées à Limbé et à Yaoundé, qui sont dotés d’équipements automatisés à la pointe de la technologie pour un processus de recyclage efficace. Ils recyclent ainsi différents types de plastiques (PET, PP, LDPE, HDPE). Toute la chaîne de transformation de Namé répond aux normes de qualité internationale.Une fois transformés en flocons et pastilles, ces plastiques sont commercialisés sur le marché local et international pour être utilisés comme matière première dans l’industrie de la plasturgie.
Créée en 2016, l’entreprise compte parmi ses clients des institutions de renom telles que les brasseries du Cameroun, l’ambassade des Etats-Unis ou encore Camlait.
A la tête de cette entreprise, le dynamique Roblain Namegni, directeur exécutif.
Camerounais d’origine, Roblain fait ses études en Belgique. Avec une forte expertise en processus métier, il a su mettre en place et gérer à l’international des usines pour de grands industriels en Afrique et en Amérique du Sud.
Il est épaulé dans sa tâche par Thomas Poelmans, un entrepreneur passionné avec une forte volonté d’avoir un impact durable. Thomas est à l’origine de plusieurs projets internationaux dans le domaine du recyclage (déchets électroniques, automobiles, plastiques) et des énergies renouvelables (biomasse et hydroélectricité) avec notamment le soutien d’organisations internationales (ONUDI, PNUE).
A leur côté, une équipe de 35 collaborateurs travaillent au quotidien pour donner une seconde vie aux plastiques usagers.
Pour Namé Recycling, l’objectif principal de réduire la pollution liée aux déchets plastiques. Quand on sait qu’un sac plastique met entre 100 et 400 ans pour se décomposer. Et, d’après les dernières études de la fondation Ellen McArthur, dans 30 ans si rien ne change, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers. Sans compter le problème posé par les microparticules de plastique qui se retrouvent dans toute la chaîne alimentaire. Par ailleurs, en améliorant la gestion des déchets plastiques, l’entreprise contribue à réduire les risques de maladies tels que le paludisme.
Namé Recycling tente également de répondre au problème du chômage en créant des emplois sans aucune discrimination.
Sur le plan éducatif, Namé mène des actions de sensibilisation dans les écoles, les ménages, les sociétés et même dans la rue dans le but de faire changer les comportements des utilisateurs de plastiques.
Pour ce qui est de l’avenir, l’entreprise se voit déjà en référence du recyclage, de l’assainissement et de l’économie circulaire. A cet effet, elle envisage de développer un produit fini à partir de plastique recyclé qui pourra être consommé localement.
11 Comments
Super! Félicitations pour ce que vous faites! Je suis vraiment intéressée et tout aussi ravie de savoir qu’il y a quand même des personnes qui sont engagées de cette manière dans la lutte contre la pollution plastique. Je vais me rapprocher de vous, surtout que j’ai initié une action pour sensibiliser les populations sur les conséquences de ce fléau. J’ai noté le numéro et je vais appeler d’ici peu. A très bientôt donc!
comment faire pour faire des stages et apprendre à recycler la matière plastique
j aimerai faire un stage dans vos usine pour apprendre à traiter la matier plastique
Bonjour,
Vous pouvez contacter directement l’entreprise Namé Recycling via son site internet : https://www.name-recycling.com
Cordialement,
L’équipe DJOUMAN
Bravo pour ce que vous faites dans le combats pour la préservation de la nature.félicitation à Monsieur le Directeur General et promoteur .s’il est possible que j’ apporte ma petite pièrre à l’ édiffice n’hésitez ,merçi.
Bonjour,
Vous pouvez contacter l’équipe Namé recycling directement sur son site internet, le lien se trouve dans notre article.
Cordialement,
L’équipe DJOUMAN
Hi there greetings .I’m very happy for this initiative .this will not only keep our country clean but will also prevent ozone layer depletion thus reducing global warming
Bonjour, je suis Ngoko k. epse Fezeu Ellenita, hydrobiologiste et environnementaliste de formation.
Je suis très ravie de savoir qu’il existe déjà une structure qui gère la pollution liée au déchets plastiques qui est très récurrente dans notre pays. Bravo à vous et je vous souhaite le meilleur, tout en espérant un jour faire partir de votre équipe.
À très bientôt
Bonjour je coordonateur d une association qui oauvre pour la protection de l environnement GLOPER basee a yaounde au cameroun je souhaiterai avoir vos coordonees pour un enventuel partenariat plus precisemnet dans la ville de yaounde
Bonjour,
Prière de contacter directement RRECAM via leur page Facebook. Le lien est dans l’article.
Cordialement,
L’équipe DJOUMAN
Bonjour,
Je suis pharmacienne de nationalité sénégalaise. très soucieuse de mon environne ment. j’encourage NEMA Recycling. j’aimerai voir un de vos usines de recyclage de plastique s s’installer dans ma ville Thies SÉNÉGAL pour préserver son environnement.
[…] soutenir de jeunes entreprises et associations déja actives dans le domaine : à l’instar de Namé Recycling au Cameroun ou encore Coliba en Côte […]